Sur'ami



« …ami, approche que je te dise quelque chose avant que je ne le perde de perception.
Veux tu devenir un Sur’ami ? Si tu veux tu peux.
 Mais voyons…, il faut que je sois un peu plus authentique avec toi : tu sais la causalité entre  le « veux » et le « peux » est plus facile et systémique que la causalité entre le «rien » et le « veux », là elle est quasi-absente, dispersée, rare,  et coute cher, comment réussirais tu ainsi à vouloir ?!  
Fais alors de l’effort pour que l’extraordinaire évènement « ton vouloir » se réalise, et invite moi le cas échéant, je t’en féliciterais  l’instant  même, alors que le monde devrait attendre ton pouvoir pour te féliciter.

Sur’ami qui a voulu, tu as peu souffert, médiocrement souffert, alors laisse-moi te consoler un peu…
Sur’ami, si tu as raté le premier chemin de ton bonheur, alors sache que tous les Sur’amis l’ont raté, mais  il te reste le chemin de ta vérité, là aussi tu trouveras de l’amour, et si ton cœur n’est pas encore remplit de désir et de passion, qu’il soit alors remplit de refus et de révolte, ça peut commencer comme cela, et quand bien même passif et maladroit, il dit ainsi son premier non à la corruption.

Sur’ami, découvre toi au complet à la vie : si tu es découvert à toi-même, alors que reste-t-il à craindre ? Pour toi-même tu es celui le plus responsable et le plus important, alors soit pour toi, parmi les humains, celui à qui il est le plus opportun de rendre les comptes bons.  Découvre toi au complet à la vie Sur’ami, et sache que si tu lui donnes l’ombre de ton humour, elle te donnera l’ombre de son sourire, si tu lui prouves l’ombre de ta sagesse, elle te montrera l’ombre du respect  et si tu lui exhibe l’ombre de ton talent, elle t’offrira l’ombre de la réussite !


Sur’ami, que tu sois capable de voir tes empreintes sur toutes les armes qui t’ont menacé, et que ton toi-même te soit le premier à interroger, c’est ton premier pas vers ta liberté, et là tu apprendras des choses importantes, et tu me montreras entre autres par quel bois se chauffe ton courage et ta volonté. Que ton toi-même soit l’unique terrain d’investigation à ta curiosité, si tu es assez curieux, tu toucherais les semences des idées les plus géniales, tu verrais combien la « lettre à élise » avait devoir d’être composée,  tu verrais les esquisses des tableaux les plus fabuleux, tu démystifieras les génies,  tu effleurerais les états d’âme des gens qui ont marqué  l’histoire de l’humanité. Que ta curiosité ne prenne pour objet les humains que si elle est conduite par l’amour.

    Sur'ami, séjourne un peu plus longtemps et ne quitte pas, ne soit pas comme celui qui ne mange que les faces crémeuses des pâtisseries, ceci ne sied guère à toi et ça n'a rien d'abeille, ça rend l'âme obèse.

    Sur’ami, puisses tu être sélectif vis à vis des lois de la réussite dans ce monde, n’adopte à la fois que celles que tu es capable de comprendre et de ressentir, celles qui trouvent écho dans ton subjectif , les connaitre seulement n’est guère utile.., et pour  celles qui te restent, sache que tu n’as pas trébuché assez pour pouvoir te les approprier, et si tu veux tenter le raccourcit « je connais donc je maîtrise »,  tu risques d’être poursuit par la justice qui veut et fait que les choses doivent être consistantes et méritées…, alors tente humblement et sans cesse, endure, et fais l’effort.

Sur’ami, ta liberté est délicieuse nourriture pour tous ceux qui en manquent, ingénie toi à la protéger, et si tu es généreux, alors ne manque pas  d’éduquer et à insuffler vie à la liberté de tes proches, car, celui qui a dévoré  sa propre liberté par ignorance, par emphase d’appétit ou par étroitesse d’espoir, guettera la tienne.

Sur ‘ami, que la patience soit à l’origine de la généalogie de tes talents, et que ceux là se densifient, se multiplient et se fécondent pour que tu puisses en remercier la mère et louer sa fertilité, et que ceux là donnent au monde la joie comme petit fils, aimé et adoré par tous.

Sur ‘ami,   que tu aies le courage de finir aujourd’hui tout ce qui ne promet pas son lendemain, car l’éphémère  que tu fini par toi-même, aura besoin de te proposer plus tard de l’éternité, ainsi veut la loi qui récompense tout ce qui est courageux.

Sur’ami, que le pardon soit l’ultime instance de ta Force, car devant cet objet là s’inclineront plus tard toutes les instances masquées de la Faiblesse, et,… Sur’ami, souhaite que celui que tu as pardonné puisse te pardonner pour ton pardon… !»
Ainsi aurait pu Parler Zarathoustra …

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